Chateau de Beauregard
Description
Le château de Beauregard a été la demeure depuis le 13ème siècle des seigneurs, devenus Comtes de la Fléchère.
Vous pourrez admirer ce joyau, illuminé la nuit.
L'histoire du château, intimement liée à celle de la famille de La Fléchère, du Faucigny et des États de Savoie en général, a été très mouvementée. Incendié et pillé plusieurs fois, notamment par les troupes de Genève ou à la révolution française, son intérieur dut être entièrement reconstruit à plusieurs reprises, les mûrs restant cependant en place. Des témoins de ces reconstructions subsistent encore, notamment une fenêtre à meneau murée située sous le crépis de la façade sud, dont l'emplacement témoigne du positionnement différent des étages à l'époque de sa construction.
Le château aurait été dressé au XIIIe siècle par la famille de La Fléchère. La fonction originelle du château, en plus de l'habitation, consistait à défendre le bourg de Saint-Jeoire-en-Faucigny. Il s'agissait alors d'un simple donjon rectangulaire aux murs de 1,20 mètre d'épaisseur environ, qui constitue encore aujourd'hui le corps principal du château.
Les autres parties du bâtiment y furent ajoutés au fur et à mesure de l'histoire et de l'évolution des besoins des seigneurs de La Fléchère ; à commencer par la tour de l'escalier, bâtie au XIVe siècle, comprenant un escalier aux marches de marbre brut.
La bande blanche peinte sous la toiture des diverses tours rappelle que Hugues de la Fléchère participera en 1366 à la croisade qu'organisa le Comte Vert Amédée VI de Savoie pour venir en aide à l'empereur chrétien d'orient, son beau frère. Il est incendié en 1589 lors de l'invasion bernoise et restauré par la suite.
Parmi les personnages, les plus illustres de cette famille, nous devons citer le colonel Jean-Pierre de la Fléchère qui au 18ème siècle, fut gouverneur de Cagliari et Vice roi de Sardaigne et le général Georges-François de la Fléchère qui fut major Général de la province de Savoie.
Le château est resté au sein de la famille de La Fléchère jusqu'en 2004, soit pendant 8 siècles, date où son propriétaire en fait don au diocèse d'Annecy qui le confie à une communauté religieuse charismatique se voulant d'inspiration franciscaine, la Fraternité Eucharistein, en 2008.